Couverture L’Illusion du vampire

L’Illusion du vampire

Par Stella Louis

Du XIXe siècle à aujourd’hui

Sorbonne Université Presses

Note de l'éditeur

La figure du vampire joue depuis toujours avec la fiction et les superstitions pour illusionner un lecteur ou un spectateur. Textes littéraires, œuvres picturales et cinématographiques illustrent les discours sur le vampire et ses diverses images, qui se sont succédé au fil du temps et de l’apparition de nouveaux médias.

Ils suscitent plaisir, horreur, peur ou fascination et posent toujours la même question de l’illusion. Âme perdue, corps vide, absence…, le vampire est originellement un lieu miroir qui permet d’interroger tout autant ce qui est projeté (le sang, la vie, le rêve, le moi, la libido, l’absolu dans sa forme la plus insaisissable, le sublime), que l’acte de projection, le cinéma lui-même, pensé à la fois comme variation du motif vampirique et processus aspirant l’attention du spectateur.

L’objet de ce livre est de mettre au jour le parcours de cette écriture vampirique qui illusionne. À travers les siècles et plusieurs espaces géographiques, il développe une perspective génétique, historique et esthétique, car l’illusion du vampire, qui dessine les contours d’une identité et circule selon un principe de contamination, ne peut se concevoir sans un art vampirique.


Docteure en littérature et docteure en cinéma et arts du spectacle, Stella Louis enseigne l’histoire des images à Sorbonne Université et le cinéma à l’université Gustave Eiffel. Ses travaux de recherche sont consacrés au genre du fantastique, à ses mutations formelles, plastiques et audiovisuelles, ainsi qu’aux liens entre les différents arts.