
Test SUAVES - Gestes de recherche
Capturer le corps en mouvement
S’équiper, mesurer, prélever ou encore montrer et rédiger, la gestuelle de la recherche est variée, de la manipulation technique à l’action la plus banale. Toute une collection de gestes et d’actions, personnels ou collectifs, s’invente et se transmet entre scientifiques, souvent de façon rigoureuse à travers la démarche scientifique, et parfois de manière plus informelle. Ces postures, pratiques et gestes sont mis en lumière par les photographes, et montrent l’engagement du corps dans le travail de recherche.
Explications par image
Les scientifiques s’équipent avant d’effectuer une manipulation en laboratoire. Par le cadrage de la photographie et de l’effet du flash, le photographe met en lumière leurs mains gantées. Une gestuelle précise et minutieuse est en préparation : un prélèvement des différents tissus de l’articulation (os, cartilage).
L’arthrose, première cause d’invalidité dans le monde, est une maladie caractérisée par des douleurs articulaires chroniques et des pertes de fonction articulaire. Le projet allie recherche fondamentale et application clinique pour développer un médicament innovant pour traiter la maladie avec un triple effet : antidouleur, anti-inflammatoire et protecteur / régénérateur du cartilage et des os.
4movingbiotech © Antoine Martin
La photographe saisit le travail de la calligraphe Nuria Garcia Masip entourée de tous ses outils, papiers, pierres, pigments, gomme arabique et modèles de calligraphies des Balkans.
Inscrite au patrimoine immatériel de l’Humanité, la calligraphie tient une place centrale au sein des arts de l’Islam. De nombreuses variantes de cet art, fruits des rencontres linguistiques et culturelles dans les régions frontalières, restent à explorer. À travers l’étude de la calligraphie sur de multiples supports, le projet met en lumière cette diversité et la richesse d’un patrimoine méconnu.
CallFront – Les calligraphies en caractères arabes dans les zones frontières du monde islamique © Virginie Merle / Hans Lucas
La photographe a joué ici entre les similitudes des équipements et des activités du laboratoire avec un décor de cinéma.
Les batteries électriques sont souvent composées de matériaux instables au contact de l’humidité de l’air. Les scientifiques doivent donc assembler les batteries dans des « boîtes à gant » dont l’atmosphère est protégée. Ce projet explore l’utilisation de différents sels de lithium pour permettre l’utilisation de matériaux plus stables dans les prochaines générations de batteries.
SALT-PPER – Éviter l’hypertension dans les batteries tout solide © Céline Lecomte