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  • Sociologie

Histoire et dynamique des espaces anglophones : du réel au virtuel

HDEA

  • Unité de recherche

Les chercheurs  et chercheuses de l'unité de recherche Histoire et dynamique des espaces anglophones sont des spécialistes d’histoire, de sociologie, de science politique dont les travaux portent sur la Grande-Bretagne, l’Irlande, les États-Unis.

Identification

Directrice : Louise Dalingwater
Directeur adjoint : Thibaut Clément e

École doctorale de rattachement :
Civilisations, cultures, littératures et sociétés (ED020)

Maison de la recherche
bureau D414
28, rue Serpente
75006 Paris

site internet du centre
Fiche ScanR

Présentation

Quatre groupes de recherche composent l'unité. Chacun organise ses propres activités (séminaires, journées d’études et colloques).
Leurs travaux portent sur :

  •  les acteurs sociaux et politiques publiques au sein du monde anglophone aux 20e et 21e siècles
  •  le capitalisme sur le terrain aux 20e et 21e siècles
  •  la question religieuse
  •  les territoires

Acteurs sociaux et politiques publiques au sein du monde anglophone aux 20e et 21e siècles

Cet axe représente un vaste champ d’étude consacré aux acteurs sociaux en lien avec les politiques publiques et les institutions du monde anglophone à l’époque contemporaine. Il s’agit notamment d’étudier les transformations de la famille, les enjeux de santé publique, ainsi que les institutions et les questions européennes. Les études peuvent être nationales ou internationales permettant de mettre en lumière les spécificités des différents pays anglo-saxons concernés et la mise en commun des recherches du groupe avec d’autres équipes de recherche à l’international.

Le capitalisme sur le terrain aux 20e et 21e siècles

L’ambition de cet axe est d’apporter des contributions originales dans le champ émergent des études sur le capitalisme. Au cours des dernières années, des institutions aussi prestigieuses que Harvard, Princeton ou la New School for Social Research ont lancé des programmes de recherche sur le thème de l’histoire du capitalisme. Ce faisant, les historiennes et les historiens ont recommencé à apporter leur approche spécifique dans un champ jusqu’alors essentiellement labouré, dans la période récente, par les économistes, les géographes, les sociologues, les politologues et les spécialistes de la communication et des médias. L’avènement du numérique a donné lieu, aux États-Unis comme ailleurs et notamment en Europe, à de nombreuses recherches sur la façon dont cette « révolution » a modifié des dimensions essentielles du capitalisme, comme la création de valeur et les procès de travail. L’analyse de ces changements a apporté des questionnements nouveaux sur des périodes antérieures, ouvrant de nouvelles perspectives historiques sur les procès et régimes de travail notamment.

Question religieuse

Les thématiques retenues pour cet axe portent sur le « Radicalisme religieux, spiritualités alternatives, irréligion » et  « Religion, politique et mouvements sociaux ». Pour chaque thème un intérêt particulier sera porté à la place des femmes dans les mouvements sociaux à dimension religieuse. Aussi une partie des travaux s’attachera-t-elle à réfléchir sur l’articulation entre mobilisation et religiosité, en particulier en ce qui concerne les féminismes, y compris conservateurs. Il sera ainsi question, notamment, de chercher à désinvisibiliser les femmes dans l’histoire de la libre pensée et des spiritualités alternatives, en tout cas de proposer des hypothèses pour saisir les raisons de leur invisibilisation, exclusion, absence.
Cet axe s’inscrit en partie dans une veine historiographique récente qui se développe à l’écart d’une approche christianocentrée faisant du christianisme le pivot de toute expression religieuse ou spirituelle. L’approche conduit à penser l’autonomie des formes religieuses et le principe d’influences mutuelles ou de combinaisons, mais aussi les liens serrés entre religion et culture. D’une certaine manière, les travaux s’intéressent à la religion comme culture, de façon à chercher à rendre compte des processus de sécularisation et des phénomènes extra-institutionnels qui se manifestent aujourd’hui.

Territoires

Cet axe s'intéresse aux logiques et pratiques qui président à la création du territoire, en tant qu’espace infusé de valeurs, récits et savoirs. Les travaux portent en particulier sur les processus de médiation et d’hybridation entre le matériel et le culturel, du 19e au 21e siècles, principalement dans les Îles britanniques et aux États-Unis. Dans nos recherches, ce travail d’appropriation du territoire par  ses habitants  vaut comme travail d’ingénierie sociale, au moyen de savoirs et d’expertises techniques et au travers de réseaux d’acteurs tels que :
•    à échelles multiples, les institutions de gouvernance locale, régionale, nationale et transnationale; les institutions militaires ;
•    La communauté scientifique : ingénieures et ingénieurs agronomes, spécialistes de l’environnement, urbanistes, géographes et historiennes et historiens ;
•    la société civile et ses diverses composantes : publics, travailleurs et travailleuses, aménageurs privés, agriculteurs et agricultrices ou associations.

Coordonnées

Adresse physique

Maison de la Recherche - 28, rue Serpente
75006 Paris