Kaspar Raval
  • Communiqué de presse

Sorbonne Université lance sa première résidence artistique avec Kaspar Ravel

Suite à l’appel à candidatures lancé début 2022, Sorbonne Université accueillera à partir d’octobre l’artiste Kaspar Ravel, pour une résidence dans le domaine des arts numériques. Cette résidence a pour ambition de donner toute sa place au potentiel de création artistique offert par un environnement pluriel de production de savoirs. Il s’agit de valoriser la création comme le fruit de rencontres entre les sciences et les arts et du dialogue entre l’université et la cité.

Kaspar Ravel développe sa pratique artistique numérique en détournant la technologie pour créer des formes narratives à partir des défauts des systèmes numériques (bugs, bruits, déformations) que celui-ci interprète et transcrit sous forme d’installations artistiques et de performances audiovisuelles.

Passionné par les sciences et la technologie, Kaspar Ravel se définit comme un « artiste-hacker » pluridisciplinaire relevant du mouvement du glitch art, dont les créations hybrident la poésie et les algorithmes, l’immersion sensorielle et la critique sociale. Ses réalisations occupent un large spectre d’expressions artistiques, allant du design d’objet (physique, numérique) à la littérature, de la création d’installations au live audiovisuel sur scène, avec une approche résolument actuelle et politique.

Le projet intitulé Artefacts affectifs que Kaspar Ravel déploiera à Sorbonne Université sera construit autour des rapports entre les sciences, les outils technologiques et les matériaux narratifs et méthodologiques utilisés par les recherches de différentes disciplines littéraires comme scientifiques. Au travers d’ateliers collectifs, thématiques et créatifs, l’artiste fera découvrir la dimension affective des artefacts produits par la technologie et les traduira par la création d’une œuvre sensible.

Pour la mise en place du projet de Kaspar Ravel, Sorbonne Université met à disposition un environnement propice au bon déroulement de la résidence. L’artiste sera pleinement intégré à la communauté universitaire et travaillera en interaction étroite avec les équipes scientifiques avec lesquelles il sera conduit à travailler.

Son travail a vocation à rayonner au sein de l’Alliance Sorbonne Université et de son réseau européen universitaire, 4EU+, et également de ses partenaires à l’international.

 

Un projet inédit pour Sorbonne Université

Pour la première fois Sorbonne Université lance un projet collectif de résidence d’artiste. L’université - qui se caractérise par sa pluralité (disciplinaire, géographique, temporelle, patrimoniale et de missions) - est également un vecteur de transformation des idées, des concepts et des connaissances en inspirations pour la création et en ressources pour sa réalisation.

La résidence a pour ambition d’accroitre les liens entre recherche et création, d’expérimenter de nouvelles pratiques au service de la recherche et de la formation mais aussi de renouveler les pratiques de médiation. La résidence a ainsi pour objectif de valoriser la création comme le fruit de rencontres entre les sciences et les arts et du dialogue entre l’université et la cité.

L’appel à candidatures lancé en février 2022 a conduit à la soumission de 33 projets éligibles qui ont été examinés par le jury. Kaspar Ravel a été choisi parmi quatre candidats auditionnés par le jury début juillet. 

Les arts numériques

Le domaine des arts numériques a été choisi pour cette résidence dans le but de promouvoir ces derniers au cœur d’une démarche pluridisciplinaire académique et artistique. Les arts numériques intègrent l’évolution de pratiques artistiques traditionnelles avec l’émergence de champs nouveaux issus de combinaisons liées à l’évolution des technologies.

Le monde scientifique et celui des arts numériques partagent le principe de culture libre, ouverte et publique. Les communautés concernées partagent un ensemble de valeurs autour de l’art libre, de la science ouverte, de l’architecture open source, du design collaboratif, de l’Internet libre et ouvert.

Kaspar Ravel, « artiste-hacker » pluridisciplinaire

Kaspar Ravel développe sa pratique artistique numérique en détournant la technologie pour créer des formes narratives à partir des défauts des systèmes numériques (bugs, bruits, déformations) qu’il interprète et transcrit sous forme d’installations artistiques et de performances audiovisuelles.

Passionné par les sciences et la technologie, Kaspar Ravel se définit comme un « artiste-hacker » pluridisciplinaire relevant du mouvement du glitch art, dont les créations hybrident la poésie et les algorithmes, l’immersion sensorielle et la critique sociale. Ses réalisations occupent un large spectre d’expressions artistiques, allant du design d’objet (physique, numérique) à la littérature, de la création d’installations au live audiovisuel sur scène, avec une approche résolument actuelle et politique.

Intitulé « Artefacts affectifs », le projet que déploiera Kaspar Ravel durant trois ans à Sorbonne Université questionnera l’utilisation des outils technologiques et des matériaux narratifs et méthodologiques utilisés dans la recherche scientifique pluridisciplinaire. Au travers d’ateliers collectifs thématiques et créatifs, l’artiste fera découvrir la dimension affective des artefacts produits par la technologie et les traduira par la création d’une œuvre sensible.

Pour la mise en place du projet de Kaspar Ravel, Sorbonne Université met à disposition un hébergement durant les différentes phases de la résidence, ainsi qu’un espace de travail propice au bon déroulement son projet. L’artiste sera pleinement intégré à la communauté universitaire et travaillera en interaction étroite avec ses équipes scientifiques.

Son travail a vocation à rayonner au sein de l’Alliance Sorbonne Université, mais aussi de l’Alliance européenne 4EU+ et de ses partenaires à l’international.

 


L’appel à candidatures lancé en février 2022 a conduit à la soumission de 33 projets éligibles, examinés par le jury. Kaspar Ravel a été choisi parmi quatre candidats auditionnés par le jury début juillet.  
Le jury était composé de :
•    Gilles Alvarez, directeur artistique de la Biennale Némo/Le 104-Paris
•    Pierre-Marie Chauvin, maître de conférences en sociologie, vice-président Arts, sciences, culture et société de Sorbonne Université
•    Gilles Demonet, professeur de musicologie, responsable du master Administration et gestion de la musique, directeur de l'IReMus
•    Larisa Dryansky, maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain à Sorbonne Université
•    Alexandre Guilbaud, maître de conférences en mathématiques et histoire des mathématiques, vice-doyen Interdisciplinarité de la faculté des Sciences et ingénierie de Sorbonne Université
•    Frédérique Pain, directrice de l’ENSCI-Les ateliers

 

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