• Communiqué de presse

One Ocean Invisible Life : un événement pour découvrir la vie invisible des océans

Le One Ocean Summit, sommet mondial des océans voulu par le Président de la République Emmanuel Macron, se déroulera à Brest du 9 au 11 février 2022. En marge de ce rendez-vous qui réunira scientifiques, acteurs économiques, collectivités territoriales et politiques, l’Institut de l’Océan de l’Alliance Sorbonne Université, l’Ifremer, la Marine nationale et le consortium international Plankton Planet organisent un événement unique, « One Ocean Invisible Life », au cours duquel le public sera invité à monter à bord du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Garonne pour découvrir la vie invisible des océans.

Il y a dans chaque litre d’eau de mer, entre 10 et 100 milliards d’organismes – virus, bactéries, protistes et animaux – qui forment le plus grand réseau de vivants planétaires : le microbiome océanique. Composé d’organismes plus petits qu’1 mm et invisibles à nos yeux, le microbiome océanique est encore mal connu, alors qu’il contient la majeure partie de la biodiversité marine et régule l’écologie de notre planète.

© Christian Sardet & the Macronauts / N. Le Bescot / Emmanuel Reynaud / Luis Gutierrez / Fondation Tara Ocean

Parallèlement au One Ocean Summit, l’Institut de l’Océan de l’Alliance Sorbonne Université, Plankton Planet, l’Ifremer et la Marine nationale invitent le public à participer à son évènement « One Ocean Invisible Life ».
Passionnés de la mer, simples curieux, professionnels et écoliers embarqueront à bord de la Garonne, un navire de la Marine nationale amarré au port de commerce de Brest, et découvriront les dernières innovations technologiques pour observer le plancton, et la nouvelle génération de capteurs « frugaux » qui permettra une mesure uniforme et coopérative de la vie invisible des océans.  

L’alliance inédite du consortium international Plankton Planet et de la Fondation Tara Ocean, des chercheurs de la station biologique de Roscoff (Sorbonne Université/CNRS) et de l’université américaine de Stanford, avec le concours de la Marine nationale, contribuera à la démultiplication des observations du microbiome océanique sur une échelle planétaire, permettant à terme de comprendre comment la biodiversité marine maintient l’habitabilité de notre planète.