A. Brassens

Augustin Brassens

Augustin Brassens est doctorant de première année, dans l'école doctorale Sciences pour l’ingénieur de l’UTC. Il est encadré par Rachid Jellali et Eric Leclerc au Laboratoire BMBI.

La technologie des organes sur puces possède un énorme potentiel pour le futur de la recherche en santé.

L’avenir des puces

Pour faire de la science nous avons besoin de cobayes, comme des petites souris… Même si cela pose beaucoup de questions d’éthique, elles sont indispensables à la découverte de médicaments ou pour comprendre certaines maladies. Cependant, le domaine dans lequel je travaille a pour but, en partie, de réduire l’utilisation du modèle animal. Comment ?

Grâce à l’ingénierie tissulaire et à la microfluidique. Dans un premier temps, nous concevons de mini-organes humains en laboratoire grâce à des cellules très puissantes nommées cellules souches. Cela est possible grâce à l’ajout de cocktail de molécules spécifiques. C’est l’ingénierie tissulaire. Puis, ces mini-organes vont être insérés dans des mini-boîtes, ces mini-boîtes sont parcourues par des canaux extrêmement petits, remplis par un fluide nutritif. C’est ce que l’on appelle la microfluidique. L’ensemble de ces deux disciplines forme ce que l’on nomme des « Organ-on-a-chip » c’est-à-dire, des organes sur puce.

Dans ma thèse, nous avons un couplage entre deux organ on chip : le tissu adipeux généré dans l’équipe BMBI à l’UTC et le foie, au LIMSS à Tokyo. Cette technologie extrêmement prometteuse n’a pas encore révélé tous ses secrets. Il reste donc encore beaucoup à étudier.