Perrine Marsac, chargée de mission valorisation

Perrine Marsac est doctorante en 3e année à l’école doctorale d’informatique, télécommunication et électronique (EDITE). Elle fait partie dans l’équipe du laboratoire d’imagerie biomédicale. Elle a effectué une mission valorisation au sein de la direction de la recherche et de l’innovation (DR&I).

 

Pouvez-vous nous dire en quoi a consisté votre mission ?
PM :
Au cours de la première année de ma mission au sein de la DR&I, j'ai travaillé sur les partenariats européens de Sorbonne Université. Cela consistait à analyser différents types d’appels à projets européens afin d’aider les chercheurs des laboratoires dans leur dépôt de demande de financement. Pendant les deux années suivantes, mon travail portait sur les collaborations entre Sorbonne Université (SU) et des partenaires industriels. J’ai réalisé une cartographie des partenariats à partir des données de contrats signés entre SU et les industriels (type de partenariats, catégories d'entreprises, principaux partenaires industriels, principaux laboratoires impliqués). J'ai également aidé à la production d'indicateurs précis sur les startups partenaires de SU. J’ai effectué des recherches et rédigé des synthèses sur les collaborations entre la recherche publique et l’industrie, par exemple sur le crédit impôt recherche, les pôles de compétitivité dont SU est membre, les modalités de mobilité des enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs vers les entreprises dans le cadre de la Loi PACTE et LPR. Par ailleurs, j’ai recherché des compétences au sein de SU pour répondre à des besoins d'entreprise en R&D dans le cadre du Studio de l'Innovation de l'ANRT.
 
Pourquoi avez-vous choisi de faire cette mission doctorale ?
PM :
Le domaine de la valorisation de la recherche était pour moi un secteur méconnu, spécialement lorsque j'ai débuté ma thèse. Et pourtant les chercheurs de tous les laboratoires peuvent être concernés. L'envie d'en apprendre plus sur ce domaine et de travailler au sein de la DR&I, qui accompagne des laboratoires ayant des thématiques variées m'a attirée, me permettant aussi de m'ouvrir à d'autres sujets de recherche. De plus, cette mission me permettait de découvrir un aspect plus « concret et facile d'accès » de la recherche pour le grand public, avec des créations de start-ups ou encore des collaborations avec de grandes entreprises connues de tous.
 
Que retenez-vous de cette expérience ?
PM :
Cette mission doctorale m’a permis de découvrir les différentes manières de valoriser les résultats de la recherche, ce qui pourra m’être utile dans le futur. J’ai pu me rendre compte du nombre important d'appels à projets européens et des aides mises en place par SU afin d’accompagner les chercheurs dans leur montage et dépôt de projets et découvrir les différentes actions mises en place pour encourager les liens entre la recherche publique et privée (comme les programmes mis en place par SU pour les chercheuses / chercheurs  ou doctorantes/doctorant souhaitant lancer une start-up, l’existence de pôles de compétitivité, le fonctionnement des crédits impôts recherche…).