K. Var

Kethsovann Var

Kethsovann Var est doctorant Cifre de 3ème année dans l'école doctorale Physique et chimie des matériaux. Il est encadré par Christel Laberty-Robert au Laboratoire de Chimie de la Matière Condensée de Paris (LCMCP). Il fait également partie du laboratoire Ampere chez Renault Group.
 

Zéro compromis, 100% innovation : La batterie tout solide, une technologie en expansion !

Comment améliorer les batteries des voitures électriques ?

Les voitures électriques gagnant du terrain sur nos routes, rencontrent un défi d’autonomie. Cependant, grâce à la batterie tout solide, une solution prometteuse émerge. Cette technologie permettrait d’améliorer l’autonomie, la vitesse de charge et la sécurité.

Dans les batteries, le lithium, un atome clé, permet d’obtenir l’électricité via des réactions chimiques. Une batterie comprend trois composantes : un « électrolyte » et deux électrodes qui forment les bornes moins et plus. Imaginons ces électrodes comme deux éponges, l’une est vide et l’autre est remplie de lithium. Lors de l’utilisation de la batterie, le lithium se déplace d’une éponge à l’autre via l’électrolyte. Le rôle de l’électrolyte est de faciliter le transfert du lithium, plus il est rapide plus il est efficace. On peut également assimiler l’électrolyte à une éponge qui se situerait au milieu des deux autres. Si on visualise la batterie, on a trois éponges collées et parallèles entre elles. Pendant le cyclage de la batterie, c’est à dire la charge et la décharge, les deux éponges vont se vider ou se remplir de lithium.

Cela cause alors une variation volumique semblable à un phénomène de respiration : la troisième éponge, l’électrolyte, est comprimée ou relaxée au cours du cyclage. Malheureusement, cette respiration des électrodes va causer des fissures et diminuer les performances de la batterie. Ma thèse consiste à rendre l’électrolyte plus élastique pour éviter au mieux ces fissures.