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Top Aero : viser plus haut, voler plus loin

Créée en 2018 par un groupe d’étudiantes et d’étudiants de Sorbonne Université, l’association Top Aero s’est donnée pour mission de promouvoir l’aéronautique et l’aérospatiale au sein de la communauté universitaire. En complément des enseignements académiques, elle offre un cadre structuré pour développer des compétences techniques avancées à travers des projets concrets, allant des premières initiations aux projets de compétition nationale. Grâce à la qualité de leurs réalisations, les membres de Top Aero se distinguent régulièrement lors de concours étudiants d’envergure nationale. Leur prochain défi : représenter Sorbonne Université lors du concours C’Space, organisé par le CNES, qui se tiendra à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées du 7 au 11 juillet.

Rejoindre Top Aero, c'est découvrir qu'on peut accomplir des choses qu'on ne pensait pas possibles.

Pouvez-vous nous présenter votre association ?
Top Aero est une association étudiante qui réunit une centaine de membres autour d’une passion commune : l’aéronautique et l’aérospatiale.  Nous avons doublé notre effectif cette année, ce qui nous a permis de lancer de nouveaux projets et de structurer davantage l'association.

Créée en 2018 par des étudiants de Sorbonne Université, Top Aero répond au manque de formations spécialisées dans ces domaines en offrant un cadre pratique pour approfondir les connaissances techniques au-delà des enseignements théoriques classiques. Les membres y fabriquent notamment des fusées expérimentales, en développant des compétences pointues en électronique, en simulation et en ingénierie spatiale, dans un esprit de partage et d’apprentissage collectif.

Quels types de projets développez-vous actuellement ?
Actuellement, nous développons plusieurs types de projets. Chaque projet offre différents niveaux d'engagement et de complexité pour permettre à chacune et chacun de progresser.
Nous avons des projets d'initiation (Microfusée), d'innovation technique (MCF, Léonidas) et de compétition nationale de haut niveau (MC4 et Ætherion).

  • Microfusée : un projet formateur pour les nouveaux arrivants. Il leur permet d'apprendre les bases de la conception de fusées : stabilité, modélisation CAO, électronique, fabrication de pièces, tests, etc. C’est vraiment l’introduction au travail d’ingénieur.
  • MCF (Moteur & Carburant Fusée) : un projet de synthèse de carburant solide pour fusées, très encadré. Il comprend aussi la conception du moteur de fusée, bien qu'elle soit actuellement en pause faute d'encadrement suffisant.
  • Projet Léonidas : développement d'un système d'atterrissage contrôlé verticalement via turbines électriques. Le prototype est très avancé, avec un système d’asservissement déjà fonctionnel.
  • MC4 (Mini Fusée Expérimentale) : projet phare visant la participation au concours C’Space organisé par le CNES. L’objectif est de développer une fusée avec un système anti-roulis actif (contrôle du roulis en vol). Ce projet est complexe et mobilise une équipe resserrée.
  • Ætherion : en parallèle, un projet de fusée atteignant une vitesse proche ou supérieure à Mach 1 (vitesse du son, soit environ 340 m/s), avec un travail important sur la CAO, la conception structurelle et l’électronique embarquée.

Pouvez-vous nous parler d’un projet phare dont vous êtes particulièrement fiers ?
Ætherion ! C’est une fusée transsonique que nous avons développée pour franchir la vitesse du son. Ce projet est ambitieux, car il nous a permis de repousser les limites de la conception de fusées tout en impliquant plusieurs aspects techniques complexes, comme la modélisation en CAO, le design aérodynamique, ainsi que les tests de pression.
L’objectif est d’atteindre des vitesses proches de celle du son, dans la plage transsonique (entre Mach 0,8 et Mach 1,2), tout en mesurant précisément la pression exercée.

Ce projet est non seulement un défi technique, mais il représente également une expérience humaine unique. Les équipes ont dû travailler ensemble pour surmonter des contraintes de budget, de temps et de conception, et la collaboration entre les membres a été essentielle. Ce projet a renforcé notre esprit d’équipe et nous a permis d’acquérir des compétences précieuses dans des domaines techniques variés.
De plus, il est soutenu par des concours étudiants qui nous encouragent à continuer nos recherches et à peaufiner nos prototypes, avec pour objectif de lancer Ætherion en juillet à Tarbes lors du concours C’Space. Nous sommes extrêmement fiers des progrès réalisés et de l’engagement des membres du projet.

Quelles actions mettez-vous en place auprès de la communauté étudiante ?
Nous mettons en place plusieurs actions visant à encourager la participation et l'apprentissage. Nous organisons des ateliers pour expliquer nos projets de fusées lors d’événements comme la Fête de la Science ou bien le Welcome Day lors des Sorbonnales. Nous créons également des documents techniques accessibles à tout public, afin de vulgariser notre travail et permettre à toute personne intéressée de rejoindre l’association et de se préparer aux exigences des projets.

En parallèle, nous organisons des sorties et des événements sociaux pour renforcer la cohésion au sein de l’équipe. Nous avons également à cœur de représenter notre université dans des concours prestigieux, où nous faisons face à des institutions bien plus équipées.

Un message pour les futurs membres ?
Le message que nous souhaitons transmettre est simple : soyez curieux et n'ayez pas peur des défis. La passion et la curiosité sont essentielles, même si la route sera parfois difficile. Les équations et les problèmes techniques que vous pourriez rencontrer dans les projets de l’association peuvent sembler intimidants, mais avec de la motivation et de la volonté, tout est possible. L’essentiel est que nous serons là pour vous accompagner. Rejoindre Top Aero, c'est découvrir qu'on peut accomplir des choses qu'on ne pensait pas possibles.