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Les satellites du Clapas, une école de persévérance

 

© CSUM

  • Le 05 avr. 2022

  • 17:00 - 18:00
  • Zoom meeting ID: 929 4507 2044         Passcode: ffn7qU

Intervenant : Laurent Dusseau, Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM), Fondation Van Allen (VA)

Résumé :

L’aventure des nanosatellites à Montpellier commence en 2001 lorsque Monsieur Michel Courtois, alors directeur technique d’Alcatel Space, propose aux chercheurs de l’Institut d’Électronique et des Systèmes d’embarquer une charge utile sur un CubeSat de l’Université d’Arizona. SACRED sera perdu au lancement en 2006 dans l’explosion du lanceur Dnepr, mais la même année, l’équipe répond à l’appel à projet EXPRESSO du CNES. Le premier CubeSat Français s’appellera ROBUSTA et sera lancé en février 2012 lors du vol inaugural de la fusée VEGA. Suivront ROBUSTA-1B, lancé en 2017 et toujours fonctionnel, dont les presque 5 ans de données en vol seront présentés. Bientôt lancés sur VEGA-C sur une orbite MEO, MTCUBE2 (avec le LIRMM) et CELESTA, réalisé en partenariat avec le CERN, emporteront une version compacte du moniteur de radiations utilisé dans le LHC et les expériences, et une charge utile permettant d’étudier les taux d’erreurs dus à des évènements singuliers sur des mémoires en technologies avancées.
Également basé sur la plateforme 1UV3.5 du CSUM, ENSO, réalisé en partenariat avec la société EXPLEO et l’agence spatiale Sud-Africaine (SANSA), et dont le lancement est prévu en novembre 2022, a pour objectif de calibrer un SUPERDARN situé en Antarctique dans le cadre d’une étude de l’ionosphère. Le CSUM a également développé une plateforme 3U « maison » servant de support à la mission Robusta 3-A Méditerranée. Ce projet, né de la rencontre entre le CSUM et les acteurs du projet GEMMOC (GNSS Embarqué en pleine Mer pour la Météorologie et la Climatologie), a pour objectif d’étudier et d’améliorer les méthodes de restitution des contenus intégrés en vapeur d’eau, précurseurs des épisodes Cévenols. Les avantages et inconvénients des choix stratégiques tels que le développement d’une technologie « in house » et d’architecture multi-maître seront discutés. Avec une salle propre ISO8 de 200m², un centre de contrôle, trois stations sol UHF VHF et bande-S, une enceinte vide thermique et bientôt un pot vibrant, le CSUM est doté de tous les équipements nécessaires pour mener des missions depuis les phases 0/A jusqu’aux opération en vol, dans le cadre de collaborations avec d’autres CSU, des industriels ou des entités gouvernementales de pays émergeants.