
Clara Salino
Vice-doyenne étudiante de la faculté de Médecine
Aujourd’hui, ce qui me motive, c’est d’accompagner les associations étudiantes et travailler avec mes co-élus pour poursuivre l’amélioration de nos études.
Étudiante en cinquième année de médecine, Clara Salino a été réélue vice-doyenne étudiante (VDE) de la faculté de Médecine de Sorbonne Université. Elle nous explique les motivations de son engagement.
Quel est votre parcours à Sorbonne Université ?
Après un bac scientifique et une PACES (première année commune des études de santé) à l'université de Nouvelle-Calédonie, je suis arrivée à Sorbonne Université en deuxième année de médecine afin d’y poursuivre mes études. Je suis élue au Conseil de la Faculté de Médecine depuis novembre 2017, VDE depuis février 2018. J’ai été réélue durant les élections étudiantes de novembre dernier afin de poursuivre cet engagement.
Qu’est-ce qui vous a motivée à vous présenter comme vice-doyenne ?
Tout a débuté par la volonté d'aider les autres en intégrant le pôle Tutorat de la Corporation des Carabins de Sorbonne Université (C2SU), une association dont je suis devenue présidente par la suite.
Parallèlement, j'ai rejoint la liste facultaire des Élus Santé Sorbonne Université, ce qui m'a permis de prendre part à la représentation des étudiants de notre faculté.
Ces deux engagements très différents m'ont appris beaucoup. J’ai travaillé sur des projets visant à améliorer les conditions d'études et de vie des étudiants, mais également à créer des moments de cohésion entre étudiants.
Aujourd’hui, ce qui me motive, c’est d’accompagner les associations étudiantes et travailler avec mes co-élus pour poursuivre l’amélioration de nos études. Car elles sont très riches mais également difficiles, autant sur un plan académique que personnel.
Comment envisagez-vous votre rôle ?
En tant que vice-doyenne étudiante de la faculté de Médecine, je garde le rôle classique d'un élu facultaire aux côtés de mes camarades élus en faculté de Médecine. Parce que cette liste comprend des étudiants issus de la quasi-totalité des filières de la faculté, notre rôle d’élus au conseil de la faculté de Médecine nous amène à aborder des problématiques très variées et parfois complexes.
En plus des questions essentielles en lien avec la formation, je participe également aux réflexions sur l'amélioration de nos campus et de la vie étudiante, et j’accompagne les associations de la faculté de Médecine et les étudiants qui le souhaitent si ils ont des difficultés.
Je représente également les étudiants en santé au niveau de l'université, notamment au sein des commissions FSDIE et CVEC.
Comment œuvrez-vous pour améliorer les conditions de vie et d'étude des étudiantes et des étudiants ?
Sur les campus de la faculté de médecine, de nombreux travaux sont à faire pour améliorer les conditions d'accueil des étudiants. Ce sont des projets que nous suivons afin d'aider à leur conception au plus près des besoins des étudiants.
Les étudiants en santé ont un certain nombre de problématiques spécifiques, notamment liées au fait que nous sommes régulièrement en stage à l'hôpital. La défense des droits dans ce cadre est une de mes priorités, ainsi que d'autres projets en lien avec nos hôpitaux et la faculté.
Comment arrivez-vous à articuler vos études et votre engagement en tant que vice-doyenne ?
C'est une articulation difficile car la charge de travail pour un étudiant en médecine est élevée. En tant qu’externe, nous avons aussi des stages à l'hôpital toute l'année, ponctués de gardes. Une organisation solide me permet d'assurer la plus grande partie de mes missions d'étudiante et de vice-doyenne étudiante, mais les sacrifices sont inévitables. Cela est heureusement compensé par l’expérience que m’apporte ce mandat, et qui m'aidera, je l'espère, à être un meilleur médecin.
Quel premier bilan faites-vous ?
Le bilan de ce premier mandat est plutôt positif comme en témoignent la création d'un service de vie étudiante facultaire, la mise en place de projets pédagogiques innovants, l’amélioration des conditions d'accueil et d'encadrement en stage, etc. Néanmoins, malgré tous les efforts de prévention, la défense des droits des étudiants est toujours nécessaire, particulièrement dans le cadre des stages hospitaliers.
Quels sont vos projets personnels ?
Trois projets me tiennent particulièrement à cœur : l'aménagement du site Saint-Antoine pour qu'il soit plus accueillant et fonctionnel, l'accessibilité pour les étudiants en santé aux services de restauration des hôpitaux où nous sommes en stage, et les actions d'aide et de prévention pour les victimes de violences sexistes et sexuelles, ou plus généralement de discrimination en stage hospitalier.
Comment les étudiants peuvent-ils vous contacter ?
Ils peuvent me rencontrer sur les sites de la Pitié-Salpêtrière ou de Saint-Antoine ou me contacter par courriel.